Dans sa sobriété, le dessin d’Aristide Bianchi ne se dévoile pas au premier regard. Traits précis, purs. L’œuvre est en suspens, le papier bouge.
La feuille s’ouvre et, articulés autour d’une charnière, recto et verso se font face dans une fragile transparence. En allant voir à l’intérieur du papier, lentement l’artiste clarifie le sens de son œuvre.
Ce processus de détachement lui permettrait-il de donner à ses dessins une existence propre ?